Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Les chroniques du DCEM

24 août 2011

An eternal soul OST

Vu le nombre d'écoutes de cet album, pour un premier post, il me semblait judicieux de partager cette découverte avec vous.
Je vais donc vous parler du cd " An eternal soul OST ".
tracklist: 01 Hope springs eternal
02 A dreamer's world
03 An eternal soul
04 Footsteps
05 Brotherly love
06 Celebration
07 Nowhere to go
08 Man without words
09 Wind scene
10 lovelove 
11 Smiling up from above
12 Life of mine
13 Dreams come true
14 Farewell
A l'origine donc, il s'agit de la bande son d'un documentaire sur la carrière de nujabes, artiste d'origine japonaise décédé l'année dernière d'un accident de la route, producteur de hip hop nu jazz.
Bref, j'ai pas encore vu le documentaire étant donné qu'il n'est pas sorti et d'ici là j'aurais probablement oublié mais toujours est-il que pour en revenir à la musique, j'affectionne beaucoup le style de musique du bonhomme. Alors, une BO d'un docu sur sa carrière, pour peu que ce soit dans la même veine, j'achète!!!Et il s'avère que c'est le cas.
Rentrons dans le vif du sujet donc: 14 pistes uniquement instumentales, 8 producteurs. J'annonce messieurs, c'est pas avec ça qu'on ambiance une soirée, sauf avec une demoiselle peut-être mais pas plus, ou quelques potes mais je m'égare...
On retrouve dans ce cd la patte de nujabes, c'est à dire une musicalité, une ambiance, une espèce de symbiose parfaite entre jazz soul et hip hop.
A ma première écoute, grosse préférence pour le premier tiers du cd.
" Hope springs eternal " introduit parfaitement l'ambiance générale de l'album, son piano et sa basse enivrent, puis suis " A dreamer's world " avec ses accords de guitare aussi simples qu'efficaces, fondu dans une production bien rythmée. " An eternal soul " rappelle sans mal le travail de nujabes lui même, c'est à dire une mélodie très mélancolique mais qui reste dans le domaine du hip hop, et où le piano tient une place prépondérante.
" Footsteps " est remarquable également, malgré le côté uniquement instrumental, les variations de la musique et la composition de celle-ci lui donne un charme bien particulier.
Vient la balade soul de l'album " brotherly love ", où cette fois les choristes apportent un plus à la chanson bien que celle-ci fasse partie des pistes que j'ai le plus tendance à zapper, peut-être parce qu'elle s'éloigne un peu plus du quartet de départ.
" Celebration " nous replonge immédiatement dans des sonorités très manga/final fantasy ( no diss ) alors que " nowhere to go " aurait pu être produite par jay dilla sans peine tant le style layback jazzy transpire ici.
Je passe sur " Man without words " et " wind scene " pour arriver sur la piste de l'album certainement la moins accessible, " lovelove ", le sample trop pitché, l'usage du cut intempestif peut repousser mais écoute après écoute elle passe de mieux en mieux, étrange...
Cocorico pour " smiling up from above ", piste produite par un frenchy ( Dela ) dont le sample me fait penser au travail de kanye west sur certains morceaux lors du début de sa carrière.
Le voyage paisible se poursuit tranquillement jusqu'à l'apogée de la galette, j'ai nommé " Farewell ". Dernier morceau du cd, un dernier hommage à l'artiste qu'était nujabes, quelques notes de pianos, pour un dernier au revoir dont il peut être fier, tant on sent que les artistes de ce cd se sont abreuvés de sa musique pour la lui dédier une dernière fois.

Publicité
Publicité
Les chroniques du DCEM
Publicité
Publicité